Depuis des années, Céline Cornillaux utilise plusieurs matériaux tels que l’acrylique, le pastel, l’encre... tous reliés par du papier de soie.
Ce papier fragile sert de conducteur et de révélateur à l’aide d’une peinture liquide. Des jus colorés détrempent le papier, traversant le support pour accéder aux dessous, murs, sols.
Il varie selon les espaces et les « trouvailles » comme la toile de verre utilisée pour tapisser les murs avant peinture, le non tissé ou le voile transparent. En séchant, la peinture laisse remonter à la surface des histoires, des traces propres à chaque lieu, espace ; dévoilant un bestiaire de formes, d’animaux et personnages.